L’art est un marché, on le sait, mais c’est un marché de dupes. Il suffit qu’un gars dans le vent dégoise en volutes des vacuités conceptuelles multicolores en prenant un air absorbé, pour qu’une œuvre insignifiante, grâce au marketing publicitaire et à l’idiotie abyssale des spécialistes et des profanes se voie propulsée au rang de chef d’oeuvre de l’art contemporain.

On fait où on nous dit de faire, on adore où on nous dit d’adorer et si l’on avait dit et répété à l’homme du troupeau que Michel-Ange était un manchot, il vous dirait tout de go que ben oui, Michel-Ange est un manchot, c’est bien connu, tout le monde le sait, non !?

L’histoire de l’Apollon de Piombino est emblématique de la crédulité incroyable des amateurs d’art et de leur incapacité à voir ce qui pourtant est là, sous leurs yeux… Un cas d’école, et pendant ce temps, les dieux rigolent, je vous prie de le croire.

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