Qu’est-ce que le cinéma français aujourd’hui ? Une industrie non rentable, subventionnée par les impôts, d’une pauvreté artistique désolante et dont la mission est de faire la publicité des idéologies promues par l’oligarchie financiaro-médiatique qui contrôle en outre tout le reste.
Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où le cinéma était cette véritable usine à produire du rêve et de la poésie qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. Bien avant la « nouvelle vague », prétentieuse et sponsorisée, il y avait, en France, en Italie et ailleurs de véritables maîtres qui s’y connaissaient dans leur job de magiciens du réel.
Les Visiteurs du Soir, le Jour se lève, les Enfants du Paradis, et Les Portes de la Nuit que nous avons revu ce soir, sont autant de petits bijoux du cinéma français, signés par la paire Marcel Carné/Jacques Prévert, qui sont aux productions actuelles ce que l’art est à la matière brute.
