ou Comment vaincre le transhumanisme

L’heure est grave. Virus, pandémie, confinement, vaccin, pass qui est tout sauf sanitaire, dictature… Nous vivons très clairement un moment historique, une rupture de la plus haute conséquence dans l’histoire de l’humanité. Ceux qui ne veulent pas s’en apercevoir ne manqueront pas de se retrouver tôt ou tard écrasés sous le rouleau compresseur qui est en marche. Tant pis pour eux car leurs moqueries nous ont lassés et leurs accusations de complotisme, qui masquaient le vide de leur pensée, ont creusé en nous le désir d’aller plus loin. Beaucoup parmi eux souffriront, beaucoup parmi eux tomberont et périront, mais ils ne devront l’inévitable qui les attend qu’à leur obstination et à leur persistance dans l’avachissement moral. Chacun en ce bas monde est libre de ses choix et ce n’est pas à eux que je veux m’adresser ici. C’est aux hommes et aux femmes véritables, il en reste, il y en a, même s’ils subissent actuellement une pression extrême. Ils sont là et bien là, certains qui veillaient depuis longtemps en attendant leur heure, d’autres qui viennent de se réveiller et qui écarquillent des yeux incrédules sur un monde en proie à la démence. Nous sommes tous embarqués sur le même navire et revient à nous en ce moment avec une urgence qu’on ne lui connaissait plus la vieille question de Lénine : « Que Faire ? »

La réponse appartient bien sûr à chacun, mais il peut être bon, à toutes fins utiles, d’énoncer quelques points essentiels et incontournables, quelques points qui doivent être les piliers fondamentaux de l’éthique et de la discipline du résistant.

Mao Tsé Toung avait son petit livre rouge, Mouhammar Khadafi avait son petit livre vert. Dieu les ait en Sa Sainte Garde, mais pour ne pas me mettre en délicatesse avec ceux qui auraient des préventions contre le Grand Bond en Avant dans l’Islam politique, je m’arrête là. Non sans vous proposer cependant moi aussi mon petit livre ou manuel, que l’on pourrait appeler le petit livre jaune, en hommage aux Gilets Jaunes. C’est un manuel fait de principes et de maximes à toujours conserver sur soi, comme le coeur de sa joie :

  1. NE JAMAIS PERDRE ESPOIR

Le résistant est par définition un être qui se pose en réaction à ce qui est « en marche », qui ne veut pas aller dans la même direction et qui pousse dans l’autre sens. Il court le risque, c’est là sa noblesse, d’être écrasé par le rouleau compresseur des événements, d’avoir parfois le sentiment qu’il lutte contre beaucoup plus fort que lui, contre beaucoup trop fort pour lui. Ainsi se glisse à certaines heures du soir, dans son âme pourtant courageuse, une tentation bien compréhensible : celle d’abandonner. Il sait bien que cela implique de renoncer à sa dignité. Acheter une tranquillité illusoire au prix de ce qu’il a de plus sacré… La tentation se fait cuisante, le pacte de Faust lui est soumis, et ainsi voit-il le précipice à ses pieds.

Oh ! Qu’il détourne le regard de l’abîme et revienne vers la terre ferme ! Qu’il reprenne pied dans le vertige de sa perdition et s’accroche à quelque chose ! Contre toutes les incertitudes et toutes les avanies du sort, il n’est qu’un seul remède : La Foi. Cultive-la camarade! Où qu’elle soit cette foi, en quelque endroit que tu l’aies placée, il faut qu’elle grandisse et qu’elle s’approfondisse, il faut qu’elle devienne forte et qu’elle soit ton phare dans la tempête, ton ancre dans le tumulte du monde, ton Alpha et ton Oméga. Foi en Dieu, foi en l’Homme, foi en toi, que sais-je, foi en ce que tu veux, mais qu’elle soit forte et florissante, et qu’elle te sauve. Il y a tellement plus au Ciel et sur la Terre que cette misérable tyrannie qui nous opprime, le monde est tellement plus large, plus beau, plus grand, ton âme est tellement plus vaste et plus profonde. Ouvrir le champ du divin et le laisser pénétrer en nous. Nous deviendrons invincibles.

2. NE JAMAIS RESTER SEUL

Il peut être nécessaire, à certains moments de son existence, de s’isoler de la foule et de se réfugier dans une solitude bienheureuse. C’est assurément là un besoin plein de justesse et une attitude pleine de santé. Mais la justesse commande aussi que cet isolement soit volontaire et surtout qu’il soit transitoire. La solitude, lorsqu’elle est subie et imposée est un poison, et sous cette forme, elle doit être combattue par tous les moyens. Cela n’est pas un problème annexe, un problème secondaire dont on pourrait reporter l’examen à des temps futurs. C’est au contraire une priorité absolue. La solitude forcée est le coeur même de tout le dispositif qui vise à t’asservir et à te réduire à une condition d’esclave docile et de mendiant sans recours. La distanciation sociale, le port du masque, les gestes-barrières, les confinements… toutes ces mesures absolument absurdes sur le plan sanitaire ne sont absurdes que sur le plan sanitaire. Elles ont un autre dénominateur commun qui les fonde en logique : Elles t’isolent de ton semblable, elles t’éloignent de ton camarade de lutte, elles t’empêchent de te relier à lui et aux autres qui sont tes frères et tes sœurs dans l’adversité. Ceux qui tirent les ficelles cherchent par tous les moyens à ce que s’instaure la défiance et la méfiance entre vous, qu’ils appellent « distance » et même, par un raffinement de leur cynisme « saine distance ». Ils ne redoutent rien tant que votre union, car elle fait la force, et aux fins de l’éviter, vous maintiennent à l’état d’atomes isolés, flottants dans l’immensité de la matrice informationnelle qu’ils contrôlent, dépendants et aliénés, faisant de vous, de toi camarade, la proie sans défense des croyances erronées et des peurs qu’ils t’instillent. Ils te font peur pour te fragiliser et te proposent ensuite un remède qu’ils ont fabriqué contre la peur. Des tourmenteurs qui s’affichent en sauveurs, c’est là un grand classique de la psychologie de la torture. Ils prennent le contrôle de ta vie et de tes décisions. Ils sont mauvais, ils sont pervers, on ne peut pas leur faire confiance.

Avec tes collègues, avec tes amis, avec ta famille et avec ton peuple, tout n’est plus que méfiance, tout n’est plus que défiance, tout n’est plus que distance. Eh bien soit ! Mettons-la, cette distance entre nous et toutes ces peurs et rapprochons-nous, et défions-nous plutôt d’eux. Ensemble camarades, nous pouvons réaliser de grandes choses. Et avant même l’action, il y a la chaleur du partage, dont nous avons grand besoin. Nous en avons été privés pendant si longtemps et notre humanité nous le réclame. Il faut nous porter aide et assistance, cultiver les valeurs de solidarité, de service, de gratuité, nous redécouvrir. Nous sommes si riches !

Donne au pauvre, tends la main, sois secourable. Quelque part il est un frère, il est une sœur qui connaît ta soif. Et du contact jaillit la lumière. De l’échange de vues viennent les idées nouvelles, les idées qui renversent le monde. Ensemble, nous serons une armée et nous nous lèverons. Nous vaincrons et il ne sera alors rien de plus doux que de lire dans le regard de notre ennemi l’acceptation de sa défaite.

3. SANS CESSE PRÊCHER AVEC HUMILITÉ

Nous pouvons bien n’être qu’une poignée aujourd’hui, mais notre colère est puissante et elle gronde et se fait déjà entendre bien au-delà de nos frontières. Portons-la plus haut et plus loin. Il y a des gens qui ne comprennent pas encore ce qui est en train de se passer. Il faut qu’avec patience et pédagogie nous le leur expliquions. Beaucoup dorment, tout simplement. Leurs facultés sont prises dans la glaise de l’habitude et de la paresse, dans le confort de leurs croyances et de leurs conventions. Beaucoup ont peur, se sentent vaincus d’avance. Ils voudraient bien résister, mais ne savent pas comment, n’osent pas… Tendons-leur la main, une main fraternelle et bienveillante et ouvrons-leur le chemin. Gardons-nous de leur témoigner de l’impatience lorsqu’ils mettent un peu trop de temps à répondre à nos sollicitations. Il fut un temps où nous aussi étions incrédules, et nous sommes biens placés pour savoir ce qu’il en coûte de renoncer à de fausses certitudes. Oui, nous étions comme eux nous aussi, nous étions tranquilles, avant de comprendre que le train des événements ne nous menait pas vers la bonne destination et que nous décidions de sauter en marche.

Mais il est vrai que, parmi les gens à qui nous nous adressons, il en est qui ne veulent pas comprendre. Il en est d’autres qui, quand bien même ils auraient un peu commencé à comprendre, préfèrent rester dans la résignation et le fatalisme. Ces gens dorment paisiblement. Ils prennent leur tiédeur pour de la mesure et leur irrésolution pour de la sagesse. Ils ont souvent, au surplus, l’arrogance de nous regarder avec condescendance. Quelques soient les chiffres, les preuves, les faits, les pièce à conviction que nous leur accumulons devant les yeux, ils les dédaignent comme nuls et non avenus. Ils ne veulent que se rendormir et continuer à rêver à leur vie d’avant.

Nous, nous ne voulons pas revenir à la vie d’avant, et quand bien même nous le pourrions, serait-ce là une chose désirable ? Nous ne savons que trop ce qu’était cette vie-là. Sous des apparences lisses et frivoles elle était déjà grosse des déséquilibres qui nous ont menés où nous en sommes. Ce que nous voulons, c’est tout autre chose, nous sommes aujourd’hui agités d’une autre passion, bien plus grande : Nous voulons construire le futur.

Prêche sans cesse camarade, avec humilité et patience, mais si tu rencontres sur ton chemin de tels songes-creux, qui chérissent leurs illusions plus que tout, passe ton chemin. Il en est qui ne sont pas encore prêts, il en est qui ne seront jamais prêts. Tu as fait ton devoir et d’autres devoirs t’appellent, d’autres personnes réclament ta présence. Il faut valoir la peine.

4. TOUJOURS S’ÉDUQUER, TOUJOURS S’INFORMER

La domination que nous subissons est vicieuse, complexe et multiforme. En démonter la structure est affaire de patience et d’obstination. Ce doit être l’objet de l’étude la plus sérieuse et la plus appliquée. Tous les domaines de notre vie concourent à notre asservissement. L’économique marche main dans la main avec les sciences de la vie. La vie est monétisée et devient l’objet de tractations, de modifications et de privations. La pénétration des puissances occultes dans nos chairs et dans nos consciences se fait toujours plus invasive. La haute finance a fait main basse sur la création monétaire et peut s’imprimer à loisir des sommes infinies quand dans le même temps elle en prive l’accès au public. L’argent ainsi créé de toutes pièces contrôle les médias, comme un vendeur de drogue contrôle son consommateur. Les technologies de l’information véhiculent des idéologies qui viennent de courants politiques, religieux, philosophiques, qui ont de profondes racines dans l’histoire. La science et la religion ne s’opposent qu’en apparence, et de manière superficielle. Nos ennemis jouent sur tous les tableaux en même temps. Surtout ne jamais les sous estimer. Ce sont des pervers et de fins connaisseurs du coeur humain, ce sont des manipulateurs qui possèdent plusieurs coups d’avance sur nous. Il faut le constater et et il faut refaire notre retard.

S’intéresser à des domaines qui nous sont inconnus, aller chercher des informations, poser des questions, inlassablement, confronter ses opinions et ses idées, construire un savoir global au-delà des mensonges paradigmatiques de l’École et des Médias, est dans le monde où nous vivons non seulement un devoir, non seulement une nécessité, mais tout simplement une condition indispensable de notre survie.

Ne te laisse pas impressionner camarade, par l’ampleur de la tâche qui t’échoit. Là aussi, constance et humilité sont les vertus cardinales. D’autres sont plus avancés que toi sur le chemin de la connaissance et ils sont avides de partager leur savoir. Vas les voir et questionne-les. Ils te feront les honneurs d’un trésor patiemment amassé.

5. TOUJOURS ANTICIPER

Si les indiens d’Amérique avaient compris dès le départ où les mènerait leur attitude tolérante envers les quelques pouilleux faméliques qu’ils virent un jour débarquer sur leurs côtes, ils auraient sûrement adopté à l’égard de ces étrangers une ligne de conduite fort différente. Ils les auraient alors combattus avec plus d’efficace et de discernement.

Nos ennemis sont mauvais, nos ennemis cherchent la domination globale, totale, complète, sans aucun compromis. Ils sont prêts à user de toutes les armes à leur disposition : la violence, la peur, la force, la ruse, la matraque, le poison, les ondes électromagnétiques… Ils peuvent même user du sourire et te proposer des cadeaux. Ne les accepte jamais, sous aucun prétexte. Souviens-toi de ce que les Grecs laissèrent aux Troyens pour sceller la paix, rappelle-toi cette histoire du cheval de bois et quelle fut son rôle dans l’issue de cette guerre.

Tout, chez eux, correspond à un plan qu’ils suivent avec minutie. Il y a un complot et ce complot, il est de ton devoir de le connaître et de le connaître sur le bout des doigts : Ils complotent ta disparition ainsi que celle de l’ensemble de l’humanité. Pour aller vers cette fin transhumaniste, il y a un certain chemin à emprunter. Aimable lecteur, camarade résistant. Tu lis ici un petit manuel pratique dont le but est l’action. Ce n’est pas le lieu où te sera exposée une somme théorique complète sur l’ensemble des problèmes liés à notre aliénation. Réfère-toi pour cela à d’autres sources. Afin de passer ici par certains raccourcis, je t’énonce quelques étapes qui jalonnent le chemin. Je ne peux pas tout te dire, à toi donc de faire tes propres recherches. Voici le squelette de la bête. Il te revient de l’habiller de chair.

Une fausse pandémie pour générer des peurs irrationnelles, la distanciation sociale pour maintenir des niveaux d’angoisse et d’impuissance élevés, un confinement pour enfermer dans la misère morale, psychologique et matérielle, un bombardement médiatique incessant pour saturer la perception, une mise à l’écart vers des soins psychiatriques pour ceux qui ont compris et qui parlent, une propagande ininterrompue pour disqualifier des traitements pourtant éprouvés et à faible coût, l’imposition de vaccins dangereux, expérimentaux et inefficaces qui nous transforment en organismes génétiquement modifiés. L’oxyde de graphène furtif, la 5G, le grand marché des objets connectés, le traçage généralisé, l’identité numérique, la fin du cash, l’accès conditionné à l’argent, la fin de la propriété privée, l’urgence climatique, les cyber menaces et les cyber mesures contre les cyber menaces, les restrictions de libertés, les restrictions tout court, les interfaces homme-machine, l’intelligence artificielle, les promesses d’immortalité, puis notre élimination, douce et rapide, sans cris et sans chahut. Inutiles.

Voilà le plan. Là-dessus travaillent des cohortes de scientifiques dociles qui prostituent leur cerveau et leur être aux sommes colossales et aux discours fumeux qui sont investis dans cette folie. Dans le même temps, le système rémunère des représentants en bonne morale qui viennent te dire, avec une insistance qui tient du harcèlement que si tu ne respectes pas bien les règles, tu es un irresponsable qui mérite d’être retranché du nombre des citoyens ordinaires. Cette abomination est un complot, en bonne et due forme, un complot tout ce qu’il y a de plus complot, un complot contre la race humaine. S’ils disent de toi que tu es complotiste, c’est qu’ils espèrent te faire honte et qu’ils attendent que tu t’excuses en bafouillant. Ce complot existe, c’est la réalité, pure et dure, c’est comme ça, nous n’y pouvons rien et nous ne faisons que dire ce qui est. Il est logique que nous soyons fiers de notre lucidité. Nous sommes après tout du côté de la vérité quand eux sont du côté du mensonge. Entre eux et nous, le divorce est consommé et nulle réconciliation n’est plus possible. Du reste, ils nous haïssent et ils nous persécutent. Cela n’est pas de notre faute.

6. DÉSOBÉIR

Il est urgent de cesser d’obéir.

Il faut refuser le port du masque. Le masque et son obligation est une mesure contraignante à caractère symbolique, qui relève du signe de reconnaissance et du rituel magico-religieux. Cette comédie ne nous divertit plus. À bas le masque!

Il faut refuser absolument le vaccin et refuser le pass, qui est tout sauf « sanitaire », le pass de la honte.

Il ne faut plus manger de cette nourriture infectée par les pesticides, les hormones et les antibiotiques qui t’empoisonne, chaque jour que Dieu fait. Retourner à une agriculture saine et naturelle est un acte de santé et d’insoumission.

Gouvernement, médias, médecine, police. Tu es à leurs ordres quand c’est eux qui devraient être placés à ton service.

Boycotte les médias. La presse n’est aucunement « libre », pas plus qu’elle n’est « pluraliste ». Elle n’est qu’un immense organe de pédagogie, prostitué à des intérêts qui sont en conflit radical avec les tiens. Derrière sa devise: « informer », se cache son intention sournoise de produire du consentement. Elle a plusieurs missions réelles, qu’elle mène de front :

-T’hypnotiser en te donnant une fausse image du monde, lisse et aseptisée.

-T’abrutir en t’infligeant des divertissements ineptes qui feraient honte à des gens beaucoup moins intelligents que toi. Elle flatte la partie la plus profondément vile de ta personne, enrobant cette flatterie d’une sensation de normalité presque agréable.

-Te tromper en détournant ton attention sur des problèmes sans importance, dramatisés et mis en scène pour te faire ignorer jusqu’à la présence même de problèmes réels.

-Censurer en faisant disparaître les voix dissidentes et en convoyant l’idée que leur effacement équivaut à leur inexistence.

-Te faire vivre dans une peur incessante, dans l’angoisse de grandes catastrophes imminentes qui viendraient menacer ton bien-être et ta tranquillité. Le contenu des médias est anxiogène, mais la médecine te vend le remède à cette angoisse pour que tu puisses continuer à supporter les médias.

-Te désigner des ennemis factices, et te faire croire qu’il est urgent de les entraver.

-Te culpabiliser en te faisant la réclame permanente d’une idéologie faussement consensuelle par rapport à laquelle tu peines à te mettre en conformité.

Il serait judicieux de s’interroger sur la pertinence d’actions de sabotage concernant les moyens de production, de diffusion, et de consommation de la presse.

Le gouvernement est structurellement corrompu. Ses représentants ont été portés au pouvoir par le concours des intérêts spéciaux qu’ils représentent, qu’ils défendent et qu’ils promeuvent, à savoir la pharmacie, la banque, la bourse, la « com », etc. Des gouvernements différents se suivent, mais demeurent agissants les intérêts occultes imposés par ces fantoches, législature après législature. Le gouvernement corrompu n’a aucune autorité légitime pour t’imposer quoi que ce soit. De quel droit te ferme-t-il la bouche et te marque-t-il du signe de l’infamie ? De quel droit pourrait-il te dire si tu peux ou non sortir de chez toi, respirer à l’air libre, rencontrer ton voisin, te promener avec tes enfants, vivre ? Si tu te soumets à ses ordres, tu ne seras plus par la suite en position de pouvoir négocier quoi que ce soit. Et il ne s’arrêtera pas là, sois-en bien convaincu ! Il est l’employé fourbe et zélé des gens pour qui tu es de trop.

Il ne faut plus envoyer tes enfants dans cette École qui les trompe, qui leur ment, qui les rend inaptes à comprendre quoi que ce soit de tangible au monde dans lequel ils vivent. Cette École les intoxique et leur paralyse le cerveau. Regarde-les, sans boussole mais tous bien rivés à ce « portable » qui est leur horizon. Ils te demandent une réponse aux énigmes de la vie, et comme tu ne sais trop quoi leur dire, tu réserves ta réponse et tu laisses faire. Du point de vue des marchands qui gouvernent le monde, il serait bien plus fonctionnel que ce portable soit implanté dans leur corps, et que leur corps soit directement relié au réseau… Combien de temps encore vas-tu laisser faire ? N’avais-tu pas d’autres ambitions pour eux ? Ne peuvent-ils avoir d’autres rêves que cet horizon numérique qui est leur prison et qui sera leur tombe ?

La médecine en blouse blanche, corrompue et ignorante, n’est qu’une représentante de commerce qui te vend des remèdes frelatés, qui te rendent malade. Ta santé commence par ce que tu manges, suis le conseil d’Hippocrate.

La police n’est aucunement chargée de ta protection. Elle est chargée de ta répression au cas où tu voudrais sortir du rang. Est-il sage de continuer à lui déléguer le soin de ta tranquillité ?

On peut se demander, quand il n’est laissé au citoyen ordinaire d’autre alternative que la soumission ou l’insurrection, s’il faut continuer de payer l’impôt.

Toute action de protestation, de désobéissance, d’occupation, de blocage, de manifestation, de boycott, etc, qui ne veut pas se condamner toute seule à rester sans suite, se doit de s’envisager comme une étape préparatoire vers l’objectif de LA GRÈVE GÉNÉRALE ET ILLIMITÉE. Ce n’est qu’en tendant vers l’objectif d’une telle grève qu’il peut redevenir possible de réellement peser sur la situation.

Il faut organiser des structures clandestines de réflexion et d’action.

La démocratie… est un système. Ce n’est pas le seul. Dans quelle mesure ce système a-t-il permis de nous garantir de la catastrophe qui s’en vient ? Dans quelle mesure lui a-t-il permis de se profiler ? Voter n’est jamais que donner sa voix. Pourquoi ne pas la garder ? Et s’en servir…

La non-violence… a des vertus. J’admire beaucoup Gandhi. C’est un saint homme et son action fut exemplaire. Mais il faisait face à des colonisateurs qui avaient des objectifs précis, et des moyens mesurés par rapport à ces objectifs. Les Britanniques n’avaient pas l’intention de détruire l’Inde, tout au contraire. Ils cherchaient à préserver en parfait état le « joyau de la couronne » et à assurer la pérennité du système de domination et d’exploitation dont ils percevaient tranquillement les dividendes. Il en va tout autrement dans le cas de notre présent. Le pouvoir ne se reprendra pas par la douceur.

En période de transition, on ne pourra pas faire l’économie de certaines mesure drastiques comme la purge complète du personnel politique, comme exiger que les journalistes soient tenus comptables et répondent de leur rôle dans la propagation du mensonge, comme le remplacement des élites et de l’administration, comme le démantèlement des lobbies et de la haute finance… Pourquoi ne pas envoyer tous ces gens à la campagne, cultiver des lopins de terre, à l’ancienne, sans engrais ni pesticides, sans accès à internet ? Ils seraient bien plus utiles s’ils nous nourrissaient. Un mode de vie frugal pourrait par ailleurs les inciter à réfléchir différemment.

Il faut refuser la disparition de ton jugement, de ta santé, de ta volonté.

Il faut refuser de prendre part au règne de la folie.

Nous ne reviendrons jamais au monde d’avant.

7. RESTER FORT

Le présent est tumultueux et chaotique, les événements qui se préparent vont être violents et imprévisibles. Il faudra être en mesure d’y faire face sur tous les plans : Physique, émotionnel, moral, intellectuel, spirituel. Il faut prendre un soin assidu de toutes les dimensions de ta vie. Le souci de soi et le souci de l’autre sont les deux faces d’une même médaille.

Fais de l’exercice, prends soin de ton corps, alimente-toi sainement, fais de grandes marches à travers la nature. Garde-toi du vice, de l’excès et de la maladie.

Sois en paix avec ton voisin, bon avec tes amis, équitable envers tes ennemis. Donne et reçois de manière réglée et juste, sois en équilibre avec la loi et en adéquation avec la nature.

Étudie et comprends le monde. Place ta lutte dans le cadre du futur que tu désires voir advenir. N’oublie jamais pour qui et pour quoi tu te bats, n’oublie jamais le sens de ton action.

Des faiblesses, tu en as… Et d’ailleurs, qui n’en a pas ? en particulier des faiblesses psychologiques. Elles nous rendent fragiles, mais c’est aussi par là que nous sommes humains. Connais-les et comprends-les. C’est un processus de longue haleine, un travail de patience et d’humilité. Sois doux avec toi-même, tu n’en seras que plus fort ; eux sont si durs, et au fond si pleins de faiblesses… Aies confiance. Tu es en train de grandir et cela ne se fait ni sans douleur ni sans crise. Place ta foi dans les bonnes personnes, et accepte leur aide dès lors qu’elle est pure et saine.

Sois drôle et spirituel et garde-toi parfaitement prêt pour l’action. Tes ennemis jalouseront ta joie et hésiteront devant ton assurance, ta force et ta paix. Toi, tu n’hésiteras pas.

8. FAIRE DES ENFANTS

Nous étions des bêtes de somme et nous portions chaque jour des fardeaux qui ne nous appartenaient pas. Nous avions, de notre propre aveu, de bons maîtres, qui nous traitaient suffisamment bien. Ils nous offraient des divertissements pour nous faire passer la monotonie des jours, et nous piquaient avec des produits expérimentaux pour -disaient-ils, nous prémunir contre les maladies. Nous avions bien connaissance de quelque chose comme la chute des indices de fécondité et l’explosion des pathologies, mais nous étions également absorbés par bien d’autres problèmes quotidiens.

Or voilà que nous savons maintenant que nos maîtres ne nous veulent pas le bien qu’ils prétendaient, et voilà que de bêtes de somme, nous sommes changés en tigres. Nous nous sentons pousser des dents longues et des griffes pointues, et nous nous sentons croître des muscles puissants et rapides et nous voulons tout déchirer.

Mais il y a mieux encore que le tigre, il y a l’enfant. L’enfant est le commencement, le premier mouvement, la joie simple, il est promesse de vie et de renouveau. Il vient par nous mais il nous dépasse. C’est lui qui crée ce qui sera demain.

Notre lutte est grande et elle est noble. Nous luttons pour survivre et pour vivre dans un monde meilleur, un monde qui ne soit pas un cauchemar numérique et transhumaniste. Un monde vivable pour d’autres que nous-mêmes. Ce que nous créons aujourd’hui de haute lutte, il faudra nous en séparer et le donner à nos enfants. Ils sauront peut-être mieux que nous ce qu’il convient d’en faire, et comment il convient de vivre. De cette espérance nous ne pouvons que nous fortifier.

9. ÊTRE FIER DE SOI

Ne nous y trompons pas camarades : Ce que nous accomplissons aujourd’hui est historique. Nous étions des gens ordinaires et nous voici devenus malgré nous des héros. L’avenir nous appellera les « justes » ou les « êtres humains véritables ». Nous sommes ceux qui traversons les ténèbres avec des rayons dans les yeux. Le chemin sur lequel nous avons commencé de nous avancer est un chemin de lumière et au milieu des incertitudes du temps présent, il nous faut regarder vers l’avenir avec confiance et foi. Nous sommes les créateurs d’un monde nouveau, nous sommes la promesse d’une harmonie plus vaste, dont les traits ne font encore que s’esquisser, mais que nous pressentons déjà et qui déjà guide nos pas et dirige le moindre de nos actes.

10. LE FUTUR

Ce chapitre n’est pas encore écrit.

CONCLUSION

Nous sommes tous aujourd’hui, que nous le voulions ou non, engagés dans une lutte brutale non seulement pour un certain mode de vie, mais plus concrètement pour notre simple survie. L’humanité n’a jamais joui d’une abondance matérielle aussi grande ; son âme pourtant gémit sous le poids d’un joug invisible dont elle n’arrive pas à se saisir. J’ai voulu tracer dans ce petit manuel les lignes directrices d’une lutte de libération, afin que les énergies se rassemblent et se fédèrent dans la bonne direction. Ce faisant, je suis resté volontairement vague sur les formes concrètes que doit prendre cette lutte dans le quotidien. Chacun demeure libre, en fonction de la place qu’il occupe, en fonction de ses talents et de ses aptitudes, de mener ce combat depuis son poste, à la mesure de ses moyens et de ses ambitions.

Les ennemis que nous avons à affronter sont nombreux, multiples et redoutables, ils se cachent sous bien des déguisements et changent souvent de nom. Les dénombrer et les nommer est indispensable si nous voulons remporter les batailles que nous aurons à livrer. Mais entre tous ces ennemis changeants, il me faut ici en mentionner un, car c’est l’ennemi suprême et c’est l’ennemi de l’ombre. Il est possible dans une guerre de remporter toutes les batailles moins une, et perdre la guerre. Il ne serait pas juste que tout cet héroïsme soit dépensé en pure perte par méconnaissance de l’identité véritable de celui qui est la cause du mal. Ainsi, qui est-il, cet ennemi si puissant et si insaisissable ? C’est une bête multiforme, faite de têtes et de bras. Son corps est gigantesque.

Un de ses bras s’appelle la création monétaire privatisée. Tant que les forces qui nous oppriment auront ce pouvoir de se créer autant d’argent qu’elles le désirent, et de nous rendre dépendants de cet argent pour notre survie quotidienne, il n’y aura ni repos ni paix sur la terre.

Un autre de ses bras a pour nom la numérisation de l’existence. Tant que la vie se verra identifiée à une série chiffrée dans un système fermé, il n’y aura que souffrance et désespoir sur la terre.

Ainsi nous deviennent claires des paroles écrites il y a bien longtemps et sur lesquelles nous avons trop spéculé : L’ennemi, la bête, a un nom, et elle a aussi un nombre. Le nombre de la Bête, c’est la bête du Nombre. Et pour que ne lui repoussent ni têtes ni bras, il faut la frapper au coeur.

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