« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de production s’annonce comme une immense accumulation de spectacles », disait Guy Debord en introduction de La société du spectacle, reprenant presque mot pour mot la première phrase du Capital de Karl Marx.

Et le spectacle ne se dénonce jamais aussi bien lui-même comme spectacle que pendant les périodes électorales. Mise en scène de l’information, coups de théâtre, scandales, rebondissements, suspense, controverses, autant de ficelles, éculées et recyclées qui tiennent le public en haleine, le maintiennent dans l’expectative d’un dénouement qui, pour incertain qu’il soit dans son détail n’en est pas moins réglé dans sa trame.

Les acteurs ne représentent pas devant une salle vide. La comédie électorale n’a pas de lieu si personne ne vote.

Et si personne ne votait dimanche prochain…… si nous gardions tous notre voix !

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