On s’est étonné récemment de voir si peu d’artistes prendre part au mouvement des gilets jaunes. C’est vrai qu’ils ont brillé par leur absence, eux qui sont plutôt habitués à saturer l’espace des médias, avec leurs têtes en forme de réclames.

Du coup, une idée assez inédite s’est fait jour dans la population, quelque chose comme un vague soupçon d’abord, puis un constat, qui s’est rapidement transformé en évidence : Les artistes sont des vendus !

Ce n’est pas tant que tel ou tel artiste, serait un vendu, et que tel autre le serait à un degré moindre ou pire, mais bien davantage que le personnage de l’artiste en lui-même est par nature, par essence, un vendu, un profiteur, un parasite, un complice qui joue son rôle actif dans le processus d’asservissement, de domination et d’abrutissement de la population.

Nous ne parlerons pas aujourd’hui des artistes français. Leur cas sera traité prochainement, lorsqu’ils penseront avoir retrouvé assez d’assurance pour saillir du bois en même temps que leurs maîtres. Mais si vous voulez faire la connaissance d’un authentique escroc, emblématique de ce que la malhonnêteté peut produire de plus typique lorsqu’elle s’allie au manque de talent et au patronage du système, je vous propose de faire la connaissance d’Oswaldo Guayasamin, peintre équatorien.

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