Un gilet jaune, avant le 17 novembre, c’était quoi ?
C’était une mesure de Sarkozy, une obligation pour toi peuple de France, une de plus… Il fallait l’avoir dans ta voiture le gilet jaune ! Pour ta sécurité bien évidemment, pas pour enrichir je-ne-sais-qui à tes dépens, y compris un Etat qui pouvait te verbaliser si tu l’avais pas. Une obligation tombée de nulle part, imposée comme ça, dans une longue série d’obligations, de taxes et de règlements ineptes et iniques qui progressivement étouffe les français et dépouille leur existence de sa saveur et de sa sève.
Il a donc fallu tout l’humour et l’auto-dérision d’un peuple rendu résilient par l’adversité pour faire de ce symbole de l’oppression un symbole d’émancipation et de lutte. Et quelle lutte s’il vous plaît ! Regardez-les donc tous trembler comme des feuilles au vent d’hiver ceux qui il y a quelques jours encore paradaient avec tant de superbe et d’arrogance. Où sont-ils, où se cachent-ils ? La marée jaune, ils l’ont pas vue venir, ils n’ont pas compris tout de suite que la petite vague à l’horizon était un tsunami.
Tant pis pour eux, et ne les plaignons pas trop : ils ont perdu la première manche mais pas la guerre. Ils s’activent dans l’ombre à l’heure qu’il est -en tremblotant comme les pleutres qu’ils sont, mais avec un art consommé de la manipulation, de la récupération et de l’ingénierie sociale. Et ils sont entrain de méditer leur contre-attaque…
Gilet jaune mon ami méfie-toi ! Peuple de France mon compagnon, sois sur tes gardes !