Source: Alimentos y Poder, le 14/12/2021
En 2004, dix grandes entreprises contrôlaient 43 % du marché mondial des semences. Cinq d’entre elles, Monsanto, Cargill, Dupont, Bunge et Bayer, étaient responsables de 99 % du commerce des semences liées aux OGM.
En 2014, la concentration est passée à 75 % des ventes de semences contrôlées par dix transnationales, dont Monsanto, Dupont-Pioneer et Syngenta, qui dominaient 53 % du marché mondial des semences, suivies de Vilmorin, WinField, KWS, Bayer, Dow, Sakata et Takii.
Depuis 2017, cinq d’entre elles ont entamé une course au contrôle de la production alimentaire primaire mondiale, par le biais d’acquisitions et de fusions, devenant aujourd’hui les “trois grandes” transnationales de l’agrobusiness qui placent géopolitiquement l’Allemagne, les États-Unis et la Chine avec 65% du marché mondial des semences, à travers Bayer – Monsanto, Corteva Agriscience et Syngenta, respectivement. Cela montre une plus grande concentration entre les mains des mêmes transnationales, qui contrôlaient en 2014 53% du marché.
Aux quatrième, cinquième et sixième places, on trouve BASF (Allemagne), Limagrain (France) et KWS (Allemagne) qui, avec les trois premiers, sont les six grandes sociétés agroalimentaires qui contrôlent 81 % des ventes mondiales de semences.
Et, bien qu’elles ne soient pas les seules, le pourcentage restant est principalement partagé entre quatorze entreprises appartenant aux pays industrialisés d’Allemagne, de France, du Japon, des Pays-Bas, du Danemark, et aux pays émergents de Chine et d’Inde.